vendredi 30 novembre 2012

Prévention du rachitisme carentiel :

1-generalités  sur le rachitisme :

Définition :

Le rachitisme est défini commettant une maladie du métabolisme du calcium et du phosphore atteignant les nourrissons  et les enfants qui reçoivent un  apport insuffisant  en vitamine D2.
L’hypocalcémie observée est due  d’une part à la diminution de l’absorption intestinale du calcium en  rapport avec la carence en vitamine D et d’autre part à un régime le plus souvent carencé en calcium.

Signe cliniques :

Au début de la maladie, l’enfant  peut présenter, un état général altéré avec : pâleur, irritation, insomnie, diarrhée .on peut aussi observer des crises de tétanie  et des convulsions.

Ce sont  essentiellement des signes d’atteinte osseuse qui siégent au niveau  des zones de croissance  rapide .c’est ainsi qu’au niveau des  régions  métaphysaire des os longs qu’on peut observer :

  • des épiphyses élargies (poignets et chevilles),
  • des déformations des membres inférieurs.
On peut également noter des déformations thoraciques qui peuvent entraîner de graves complications pulmonaires.
L’aspect de craniotabès du crâne est évocateur du rachitisme.
Le rachitisme  s’accompagne souvent  d’une hypotonie musculaire.
 L’hypocalcémie constitue le risque  le plus fréquent

Complications :

  • Lésions pulmonaire : infections à répétition souvent sévères
  • Déformation osseuses : surtout au niveau  du thorax, du crâne, du  bassin  et des  membres .les déformation  thoracique  et crâniennes guérissent  spontanément ou sous  l’action  du traitement . les incurvations des membres dus à l’action du poids du corps ont tendance   à régresser spontanément  chez le nourrisson. par contre  la coxa vara qui  menace  les hanches risque  d’être définitive et être source  de dystocie  chez la femme (bassin rétréci).
  •  Fractures : les métaphyses fragilisées peuvent  être le siége de fractures.
  • L’hypocalcémie : la tétanie rachitisme qu’elle entraîne est une complication  majeure qui peut causer la mort.

mardi 27 novembre 2012

Surveillance de l’enfant sous réhabilitation :

La durée de la réhabilitation peut varier entre 1 à 4 mois  en fonction  de l’état de santé  et de nutrition de l’enfant.

Le suivi est une santé étape importante dans la prise en charge de l’enfant  en réhabilitation . la surveillance portera essentiellement sur :



  • l’évolution  de la croissance  de l’enfant  sur la courbe de croissance et sur la fiche de surveillance du rapport poids / taille  ouverte  pour l’occasion,

  • les causes déterminantes ou associées à la malnutrition.

  • Le régime adopté pour la réhabilitation.

  • Le rythme de la pesée de contrôle  est d’une pesée hebdomadaire dans le premier mois, bimensuelle ensuite en stratégie fixe et  à chaque passage en stratégie mobile.

lundi 26 novembre 2012

La conduite de la réhabilitation est comme suit :

  • pour la malnutrition grave : doit être traitée en milieu hospitalier .ses principes de base sont :
+ Traitement de toute  pathologie associée (diarrhée, infection),
+ Réalimentation en utilisant le régime à haute valeur énergétique
Constitue d’un mélange de lait d’huile et de sucre (lait écrémé 3 volumes+1 volume de sucre + 1 volume d’huile. pour la reconstitution,il faut utiliser 1 volume du mélange +4 volume d’eau .donner à la cuillère et faire boire à volonté )
+   maintenir l’allaitement maternel si l’enfant est au sein.
+   Bien couvrir l’enfant  pour éviter  les pertes d’énergie, l’enfant doit être en permanence au contact se sa mère
+  donner des repos très fréquents toutes deux heures ou même toutes les heures pour lutter contre l’hypoglycémie.
+   donner des repos de petites quantités.
+   être patient car on observe parfois une anorexie qui disparaît progressivement.
+  recourir à la sonde nasogastrique si les conditions de son utilisation sont requises.
+  Si l’enfant s’améliore, on peut passer à une alimentation à base de faire  riche en protéines et en énergie  et à une alimentation à base de  lait ou se plats familiaux selon l’age  de l’enfant

  • pour la malnutrition  modérée : elle sera traités en fonction  de l’age  de l’enfant et des disponible alimentaire de la famille. ses principes de base sont :

      + traiter toute pathologie associée,
      +prescrire un régime équilibre, riche en énergie, en protéines et en calcium,
     + donner 8 repos en moyenne /jour, présenter la nourriture à l’enfant à plusieurs  reprise sans jamais le forcer à manger (vomissements).
    + augmenter progressivement  la ration énergétique et protéique   en s’adaptant à l’état clinique  et à  l’appétit de l’enfant.
Ce régime peut être couvert par :
-         l’allaitement maternel
-         une faine torréfiée enrichie de pois chiches, d’huile vegetable et de  sucre pour augmenter sa valeur énergétique.
-         une alimentation diversifiée apportant légumes, fruits, protéines, lipides,

dimanche 25 novembre 2012

prise en charge des troubles nutritionnels

3-les supports utilisés :

  • le carnet de santé et /ou la CVC de l’enfant : ils seront systématiquement demandés à la mère pour :
+ évaluer l’état nutritionnel  de l’enfant,
+ noter la pesée
+ montrer à la mère l’importance qu’on lui accorde,
+établir un dialogue  avec la mère
Il correspond soit à un panneau mural (3 couleurs) pour les enfants ayant acquis  la station debout soit  à un tableau permettant  l’analyse du rapport poids/taille de l’enfant avec la même couleur que le panneau mural :
  • la fiche de surveillance  de la croissance
le dépistage de la malnutrition ne doit pas faire perdre de vue la surveillance de la croissance de la croissance
  • la fiche de surveillance poids/taille
Elle permet de voir l’évolution de rapport poids/taille en cours de réhabilitation .elle sera utilisée de  façon concomitante avec la fiche de surveillance de la croissance.

 4- prise en charge des troubles nutritionnels

  • conduite à tenir devant un enfant à risque :

-         suivi intensif de la croissance  avec une pesée  tous les 15 jours  pendant 2 mois,
-         établir un dialogue véritable avec la mère pour essayer de comprendre les raisons (nutritionnelles, socioéconomique ou psychoaffectives à l’origine des T.N)
-         conseils éducatifs individualises et adaptées aux cause détectées et aux  conditions  de vie de la famille,
-         En cas de stagnation  ou d’aggravation  de l’état nutritionnel, référer à la consultation médicale  et commencer  la réhabilitation nutritionnelle.

  • conduite à tenir devant un enfant mal nourri :
il faut réhabiliter tous : 
tous toutes les stratégies  :1-enfant ayant des signes clinique de malnutrition .
                                             2-enfants dont la courbe de poids évoque une malnutrition
                                             3-enfant à risque quand leur état nutritionnel s’aggrave ou reste stationnaire malgré les conseils éducatifs et le suivi intensif.

Toutes les stratégies fixes : 4- enfants se situant dans les zones rouges du diagramme de maigreur.

Tous les stratégies mobiles : 5-enfants dont le rapport poids /age (courbe) évoque une malnutrition ou se situe en dessous de la limite inférieur du couloir.
                                                  6-enfants dont le périmètre brachial est inférieurs à 13 cm.

mercredi 21 novembre 2012

suivi dépistage de la malnutrition

1 - interroratoire  et ex amener clinique d’un enfant o risque ou mal nourri :

  • interrogatoire de la mère sur l’état de santé de l’enfant :
pour assurer une très bonne prose en charge , il faut rechercher :

+  Une diarrhée (selles liquides ou très molles plus de 3 fois/jour, des vomissements)
+ Une IRA (toux, gène respiratoire),
+ Un syndrome fébrile,
+ Une parasitose intestinale,
+respect du calendrier vaccinal
+nombre d’enfant dans  la fratrie, espace inter génésique…………….
  • enquête diététique :
+ si  enfant  sous allaitement maternel :s’informer sur comment  il est conduit
+si enfant est sous  allaitement  artificielle : s’assurer sur la manière dont les biberons sont préparés (hygiène, quantité, fréquence, dilution ………)
+ si enfant reçoit une alimentation diversifiée,préciser la  qualité et la quantité(préparation,service)
  • enquête social :à la recherche  de facteurs  sociaux  de risque (taille,  de la famille , habitat , personne  qui s’occupe  de l’enfant………..).
  • examen clinique :
+ rechercher les signes  d’une pathologie associée à la malnutrition  (infection cutanée, respiratoire, angine, otite, rhinopharyngite……….)
+rechercher des signes de malnutrition :

Marasme                                                       
+fonte des masses musculaire                         
+os saillants                                                   
+abdomen tout ridé (aspect de petit vieux)

    Kwashiorkor
+oedemes localises au niveau des pieds et des chevilles ou généralisés
+signes cutanés (peau sèche, décollement épidermique, phlyctènes dans les formes graves……)
+troubles du comportement (anorexie, apathie……..)

mardi 20 novembre 2012

Dépistage de la malnutrition

Il est essentiellement basé sur des indicateurs Anthropométriques (poids/taille, poids /age)et les signes clinique de malnutrition dans  les cas de marasme et de kwashiorkor.
On distingue ainsi  quatre catégories d’enfants :

  • enfant gravement mal nourris : avec des signes cliniques de marasme  ou de kwashiorkor et dont l’état de santé est critique .ils doivent recevoir des soins intensifs particulière  le plus souvent en milieu hospitalier .une maladie sous jacente est généralement à l’origine  de cette  décompensation.

  • Enfants modérément mal nourris : leur état  nutritionnel peut être  en rapport avec plusieurs facteurs : épisodes morbides à répétition (diarrhée, IRA……………) ou épisodes ponctuels graves (pneumonie…….).
    Leur état peut s’améliorer par une prise en charge adéquate en réhabilitation     nutritionnelle et une surveillance intensive.

  • enfant à risque : il s’agit d’enfant :

+ vivant dans  des conditions social ou  économique défavorables : parents séparer, plusieurs enfant de moins 5 ans  dans la famille, orphelins, intervalle moins de 2 ans  entre deux enfants, jumeaux, enfants moins de 2 ans  dont la mère est enceinte…….
+ Dont la courbe  de poids  n’est  pas satisfaisante : stagnante, descendante, cassure de la courbe.
+  Se situant dans la zone jaune du diagramme de maigreur.
Ce sont des enfants dont il faut s’occupe en priorité parce qu’ils peuvent facilement basculer dans la catégorie des mal nourris.

  • enfants bien portants : qui doivent également bénéficier  d’une  surveillance  régulière et de conseils nutritionnels pour prévenir l’installation de troubles nutritionnels.

lundi 19 novembre 2012

suivi la surveillance de la croissance:

2-contenu   de la pesée :

  • il faut veiller à bien accueillir  la mère et la mettre en confiance .l’accueil devra être aussi chaleureux  que possible en évitant du attentes trop longues.
  • L’interroger sur son enfant :
                                         +pathologie ancienne, récente,

                                          +alimentaire.

  • tarer le pesé- bébé,
  •  Peser l’enfant avec un linge léger,
  • Noter le poids et l’analyser sur la courbe ,
  • Informer la mère sur l’état nutritionnel de son enfant et adopter la conduite appropriée à chaque cas :
                            +encourager la mère  si l’enfant ne présenté pas de problèmes,
                            +prendre en charge les éventuels troubles nutritionnels,
                           + referez au médecin si nécessaire,
  • donner des conseils nutritionnels adoptés (allaitement maternel, hygiène, vaccination, prévention de la DHA, alimentation diversifiée de l’enfant ……..)
Il est à noter que l’analyse correcte de l’état nutritionnels de l’enfant doit se baser chaque fois que possible sur  l’allure de la courbe de poids à partir du poids de naissance et des pesées ultérieures.

3-interet de la surveillance de la croissance :

Elle  permet de :
 
  • s’assurer du bon développement de l’enfant,
  • dépister les problèmes nutritionnels des le début de leur installation, phase ou la possibilités de récupération sont très importantes,
  • faire le diagnostic des épisodes morbides (infection, diarrhée ………)qui s’accompagnent le plus souvent d’une cassure de la courbe du  poids
  • identifier les enfants à risque nécessitant une surveillance particulière , le risque  est déterminé à partir :

                                + De interrogatoire de la mère sur la santé de l’enfant,
                                +des données socioéconomiques et sanitaires de la famille,
                                +de l’allure de la courbe de poids.
  • la pesée constitue un moment privilégié pour sensibiliser la mère les problèmes de santé et de croissance de l’enfant  et  sur les mesures appropriées pour les résoudres

dimanche 18 novembre 2012

La surveillance de la croissance :

Elle n’adresse particulièrement aux enfants de 0-2ans .c’est  la période proivilegiee pour l’installation  des troubles nutritionnels .Elle correspond  à une période riche en événements chez le nourrisson : sevrage, diversification alimentaire, épisodes, morbides fréquent (diarrhées, infections……….)

1-calendrier minimum proposé :

  • pour la première année : 
+ Un pesée à la naissance
+  Un pesée lors de chaque vaccination. C’est à dire à un moins ½, deux mois1/2, trois mois1/2 et à neuf mois.
+ Un pesée à 6mois pour couvrir l’intervalle entre 3mois et 9mois, periode correspondant  au servage et à la diversification alimentaire.
  • pour la deuxième année :
Un pesée tous les trois : c'est-à-dire à l’age de 12mois -15mois 21mois et 24 mois.
L’enfant est également pèse de façon systématique à chaque consultation ou lors des hospitalisations.
Les supports utilises sont la fiche  de  surveillance de la croissance en SMI et le carnet de santé à tous la niveaux.
Ces supports constituent d’excellents documents pour  la prise en charge  globale de l’enfant .ils offrent des renseignements très importants sur état de santé :
  • situation vaccinale,
  • l’alimentation : allaitement maternel, diversification,
  • supplémentaire en vitamines A et D,
  • existence d’épisodes morbides  tels  que diarrhée  , IRA …………………..,
  • début de réhabilitation  si enfant mal nourri,
  • début d’une grossesse chez la mère,
  • ils renseignent également sur les conditions socio-économiques de la famille
  • ils permettent de visualiser la croissance de l’enfant à travers la courbe rudérale  et de sensibiliser la mère au développement,  et à l’état nutritionnel de son enfant .ce sont des supports très précieux pour conduire des activités éducatives.

samedi 17 novembre 2012

Programme de lutte contre les maladies de carence :


Le programmer de lutte contre les maladies de carence s’inscrit dans le cadre des actions visant la réduction de la mortalité infanto juvénile.

Objectifs :

  • contribuer à la baisse du taux de mortalité infnto-juvenile  par le dépistage précoce et la prise en charge de la malnutrition.
  • Promouvoir un  bon développement somatique et psychomoteur de l’enfant.

Pour atteindre ces objectifs un certain nombre d’actions sont développés :

  • la surveillance et le suivi de la croissance des enfants de moins de deux ans.
  • la prévention du rachitisme chez les enfants de moins de 0-11moins par l’administration systématique de vitamine D.
  • dépistage de la malnutrition  chez les enfants de moins de 5ans en se basant sur le rapport poids/taille.
  • Redynamisation du plan d’action nationale pour la promotion de l’allaitement maternel.
  • Supplémentaire préventive (vitamine A)et fortification alimentaire en fer , vitamine A ,vitamine D et iode.
  • Prévention de l’anémie ferriprive chez les femmes enceintes et allaitantes par la distribution systématique de fer.

vendredi 16 novembre 2012

suivi la prévention de la diarrhée

Hygiène de l’eau, alimentaire et individuelle :

        *  utilisation d’eau propre :

+ L’approvisionnement en eau se fera à la source la plus propre,
+ Il faut protéger  les points  d’eau en éloignant  les animaux, en construisant des latrines à plus  de 15m en contre bas  de source pour canaliser les eaux des pluies ,
+ L’eau sera recueillie et conservée dans des récipients propres,
+l’eau utilisée pour préparer les repas et les boissons des jeunes enfants sera bouillie.
  • hygiène alimentaire :

+ Les repas seront prépares dans un endroit propre, avec des récipients et des ustensiles
+ les aliments crus seront laves à l’eau claire  avant  d’être consommes ,
+ les aliments cuits seront consommes chauds , ou bien réchauffes avant le repas ,
+ Les aliments à conserver seront couverts et si possible places dans un réfrigérateur.
  • lavage des mains :

Tous les membres de la famille devront veiller à bien se laver les mains :
+ Après avoir nettoyé un enfant qui a déféqué et après s’être débarrassé des selles,
+ Après être allé à la selle,
+ Avant de prépare les repos,
+ Avant de manger
+ Avant de nourrir un enfant..

  • utilisation des latrines :
+ toutes les familles devront  disposer dans la mesure du possible de latrines propre et en état  de fonctionner .elle seront  utilisées par les membres de la famille en age de le faire .
+ la propreté des latrines sera maintenue par un lavage régulier des surfaces souillées.
+s’il n’y a pas de latrines, il faudra que les membres de la famille :

           -défèquent loin des maisons, des sentiers, des avères de  jeux des enfants, et à  au moins 15 mètres du point d’eau.
         -Ne laissent  pas des enfants  se rendre  seuls à l’endroit réservé aux besoins  naturels.

  • la bonne évacuation des selles  des  jeunes enfants :

+ il faut recueillir rapidement  les selles du jeune enfant ou du bébé, les jeter dans les latrines ou les enterrer .
+  Il faut aider le jeune  à se soulager dans un récipient qui pourra facilement être nettoyé. Les selles seront ensuite jetées dans  les latrines  et le récipient  sera nettoyé.
+ Un enfant qui vient d’aller  à la selle sera nettoyé rapidement et on lui lavera les mains.
Vaccinations de l’enfant 

Les enfants devront être correctement vaccines surtout contre la rougeole des le 9eme mois car c’est une maladie pourvoyeuse de complication infectieuses et d’un hyper catabolisme par conséquent le risque  de malnutrition et de maladie diarrhéique est élevé.

jeudi 15 novembre 2012

Prévention de la diarrhée :


L’une des taches les plus importantes de l’infirmière est de convaincre  et d’aider  les mère  à adopter certaines conduites préventives concernant :
  • l’allaitement maternel
  • l’amélioration des pratiques de sevrage
  • l’hygiène de l’eau, alimentaire et individuelle :
     +utilisation d’eau propre
     +hygiène alimentaire
     + Utilisation des latrine
     +Bonne évacuation des selles des enfants.
:
  • Vaccination de l’enfant

-            les mères doivent allaiter leurs enfants exclusivement pendant  les 6 premières mois et partiellement jusqu’ au  moins  un ans,
-            pour allaiter confortablement et en, toute sécurité, les mères devront :

+ ne pas  donner  de boissons supplémentaire comme de l’eau sucrée ou du lait artificiel , en particulier pendant  les premiers jours de la vie ,

+ Commencer à allaiter aussitôt que possible après l’accouchement,

+Donner  le sein à la demande (accroître le nombre de tètes favorise  la montée laiteuse),

+ Exprimer le lait pour éviter l’engorgement des seins pendant  la séparation avec l’enfant,
 
-            si la mère travaille, elle devra  lui donner  le sein avant de quitter la maison, au retour le soir  et à tout moment  lorsque l’enfant  est avec elle,
-            la mère devra continuer à allaiter son enfant  lorsqu’il est malade et est malade  et une fois  qu’il est guéri. c’est particulièrement important lorsque l’enfant est atteint  de diarrhée.


  • l’amélioration des pratiques de sevrage :
le régime de l’enfant , à partir du 6eme mois , devra de plus en plus être varie et comportera des farines , des fruits,des produits laitiers , viandes , poissons , œufs , légumes secs. L’alimentation de sevrage comportera un peu d’huile.

mercredi 14 novembre 2012

Comment la diarrhée entraîne t-elle la déshydratation ?


Le corps puise normalement dans les aliments et  dans les boissons l’eau et les sels dont il a besoin (entrée).Il élimine normalement l’eau et les sels par l’urine, la sueur et les selles (sortie).

Lorsque l’intestin est normal, l’eau et les sels passent de l’intestin dans le sang, et le corps les utilise .lorsqu’il y a diarrhée, l’intestin ne fonctionne plus normalement et laisse , passer moins de sels et d’eau dans la circulation. c’est ainsi qu’une grande quantité d’eau et de sels est éliminée dans les selles .

Cette perte supplémentaire de sels et d’eau entraîne la déshydratation qui se produit lorsque la sortie d’eau  et de sels  est supérieure  à l’entrée. Plus  un patient émet  de selles diarrhéiques et plus  il perd d’eau et de sels .la déshydratation peut également se produire par suite de vomissement répètes qui accompagnent souvent les épisodes diarrhéiques.

mardi 13 novembre 2012

les causes et les complications de la diarrhée

Causes des diarrhées :

  • La diarrhée aigue  s’explique par une infection des intestins par des microbes (virus et bactérie) ; elle se déclenche brusquement et peut durer plusieurs jours.

  • La diarrhée peut aussi avoir d’autres raisons telles que la malnutrition, les parasitoses intestinales……………ils s’agit généralement de diarrhée prolongée ;elle peut évoluer d’un  jour à l’autre et durer des semaines ou des moins.


  • Les microbes et les parasites  pénètrent dans l’intestin par la bouche .ils quittent ensuite l’intestin avec les  selles et sont portes à la bouche de différentes manières :
Mains sales, aliments et lait souillés ou conservés trop longtemps, eau  sale, absence d’hygiène domestique, récipients souillés(y compris les biberons) .c’est ainsi que la diarrhée  se transmet d’un individu à l’autre.

Complication  de la diarrhée :

  La perte d’une grande qualité de liquides et de sels par  l’organisme  ou cours d’un  épisode diarrhéique  aigue peut entraîner la mort par  déshydratation.

 La diarrhée  est grave chez  les enfants qui souffrent de malnutrition.
Elle peut entraîner ou aggraver un état de malnutrition.

lundi 12 novembre 2012

Le programme de lutte contre les maladies diarrhéiques

1-Objectifs :

Réduire la mortalité et la morbidité par maladie  diarrhéique des jeunes enfants dans tout le pays par :

  • la stratégie de réhydratation orale,
  • la prise en charge correcte de la diarrhée à domicile,
  • l’encouragement de l’allaitement maternel,
  • l’amélioration de l’hygiène du milieu et le développement d’action d’informations et éducation auprès des mères.
 2-generalites sur la diarrhée :

  Définitions 

  •  diarrhée : on  qualifie généralement de diarrhée, l’émission d’au moins ensemble selles liquides (prenant la forme du récipient  qui les contient) en 24 heures.
  • épisode diarrhéique : par convention, on considère que l’épisode diarrhéique commence avec la première émission de ensemble selles liquides en 24 heures, celui-ci étant suivi par au moins deux  jours consécutifs sans diarrhée .le première jour  de diarrhée suivant  est épisode est considéré comme le début d’un nouvel épisode.

  • diarrhée aigue : c’est une diarrhée  qui débute  brutalement, dure moins de 14jours  et se traduit par l’émission de selles fréquentes ou aqueuses ne contenant pas de sang.

  • diarrhée persistante : désigne  des épisodes diarrhéiques  d’étiologie infectieuse qui commencent de façon aigue, mais dont la longueur répétition correspondant à des maladies  parfaitement  définies comme la maladie coeliaque.

  • dysenterie : Elle est retenue chaque fois qu’il  y a émission  de sang visible macroscopiquement dans les selles.

dimanche 11 novembre 2012

Information et éducation pour l’enfant :


  • Conseiller la toilette quotidienne du bébé et  le change fréquent pour éviter les irritations et l’erythme fessier, souvent dus à une irritation locale par les selles et les urines : recommander  de bien sécher la région fessière et appliquer  un peu d’huile d’olive, crème ou lait de toilette, déconseiller le bain complet avant la chute de cordon ombilical.

  • Le linge de bébé  doit être lavé au savon  ordinaire (morceaux) par détergent, bien sécher  et repasser si possible .ne pas abuser des culottes  en plastique et éviter le contact avec la peau.

  • Faire suivre régulièrement l’enfant : poids, vaccination. 
A la fin de l’examen postnatale de la mère et de l’enfant :

+  La sage-femme reporte tous les renseignements sur la FSG
+  Ouvre une fiche surveillance de croissance pour l’enfant avec un numéro  de suivi .
+ Remet  l’attestations de vaccination de l’enfant à la mère (avis de naissance, carnet de santé, carte de vaccination)
+ referez la femme à la planification familiale  si elle désire utiliser une méthode contraceptive.

La FSG est postnatale est classée au niveau de la section de SMI.
La mère et/ou l’enfant  est adressé à la consultation médicale en cas  d’anomalie ou de complication.

Présentation  des supports  informationnelle utilisés en consultation postnatale :

  • la fiche de  la surveillance de la grossesse  
  • la fiche journalière d’activité
  • le rapport mensuel

samedi 10 novembre 2012

Information et éducation pour l’accouchée :

 La consultation postnatale constitue le propice ou les femmes  sont plus disponibles à l’écoute des conseils donnés par le personnel. Ces conseils portent sur l’hygiène, l’allaitement, aussi  sur les moyens contraceptifs qui permettant à la femme de se reposer  et de sauvegarder sa santé.

*     conseiller la femme  une toilette intime et une hygiène parfaite  des seins pour éviter l’infection des mamelons, la macération et des crevasses. Pour cela, recommander à la mère  de laver  ses mamelons  à l’eau (bouillie et tiédie) avant et après chaque tête, de bien sécher  et d’appliquer si possible   de l’alcool  glycériné .ensuite, ouvrier le mamelon d’un linge  propre  ou d’une compresse stérile .en cas de léger engorgement ou de tension mammaire ; procéder à l’applications   de compresses  chaudes alcoolisées et à une expression ou message manuel .le port d’un soutien-gorge  confortable et souhaité.

*  les soins de périnée doivent aussi faire l’objet  de conseils  en cas de périnée non cicatriciel. Recommander à la femme une toilette quotidienne à l’eau stérile (bouillie et tiédie)  additionnée   ou non d’antiseptique, un séchage soigneux et la mise en place  d’une garniture propre. En cas de périnée cicatriciel, ce sont en pratique  les même soins  que le première cas, mais en veillant toutefois à bien sécher  la cicatrice et à appliquer un antiseptique .l’essentiel est de maintenir  à bien sécher  la cicatrice  et à appliquer un antiseptique .l’essentiel est  de maintenir la ci cicatrice propre et sèche et de changer plusieurs fois de garniture.

*recommander à la mère une alimentation saine et équilibrée  et la reprise  progressive  des activités même conseils que ceux  donnes  au deuxième trimestre  sauf  qu avec l’allaitement, certains aliments  et produits  sont  déconseilles : choux , ail, navet, épices, café, thé, médicaments toxiques………………..

* l’espacement des naissances  doit être abordé  avec  toutes  les femmes en CPN .le choix  de la méthode doit être fait en concertation après avoir  discuté largement sur les avantages et ses inconvénients.

mercredi 7 novembre 2012

Examen post-natal du nourrisson

Avant d’examiner  l’enfant, la sage-femme  se lave les mains et déshabille  celui-ci  tout en dialoguant avec la mère  sur le mode d’allaitement, réactions de l’enfant .l’examen  générale du nourrisson  a pour but de
vérifier son état (bonne)  et  dépister une éventuelle anomalie ou malformation .
 
 Le nouveau-né normal  a le teint rosé, la peau souple et ferme à la  fois .le cri est vigoureux .il  faut savoir  reconnaître la cyanose du  dyspnéique, le teint gris de l’infecté, les mouvements convulsifs.
En général le cordon ombilical chute entre le 6eme et le 10eme jours  de l’accouchement .conseiller  à la mère  d’éviter  le bain pour l’enfant  toute que le cordon n’est  pas tombé.

 La sage femme  doit s’attacher à dépister la moindre  infection locale : rougeur  suintement, infection. Dans ce cas procéder aux soins : désinfection à l’alcool. Accouchement à l’éosine, application   d’une compresse stérile et terminer par un bandage .expliquer ces soins  à la mère en lui conseillant d’éviter certains produits comme le henné et le khôl.

 Terminer l’examen par la recherche   de malformations apparentes surtout  chez les nourrissons  de femmes ayant accouché à domicile.

 La pesée absolument  fondamentale, va permettre de commencer la courbe de poids de l’enfant, qui représentent " le meilleur baromètre de la santé  de l’enfant  " .l’enfant  pèse en   moyenne à la naissance 3.250 à 3.500kg.

 La sage-femme administre la première prise de vitamine D et les vaccins requis.