lundi 31 décembre 2012

La suite de l’épisiotomie :


Matériel :

  • 2 champs stérile : l’un normal et l’autre fondu ;
  • Une boite d’épisiotomie contenant :
+       Une paire de ciseau bien affûtée ;
+     Une pince de Kocher ;
+ Une porte aiguille de doyen ;
+ Une aiguille courbe où une aiguille de Reverdin ;
+ Une pince à disséquer de préférence sans griffes ;
+ Une paire de gant stérile pour la reprise ;
+un gant de révision utérine (si l’épisiotomie est importante ou si le  placenta parait incomplet ou même douteux) ;
+des compresses stériles en quantité suffisante ;
+une garniture stérile et un tampon vaginal ;
+une seringue de 10 ml stérile ;
+une aiguille I.M longue et un flacon de xylocaine à 2 % ;
+cat gut de calibre moyen (serti n 0 ou 1) ;
+antiseptiques : éosine, betadine, dakin ;
+source de lumière ;
+matériel de protection (alèze, seau) ;
+casaque si possible ;
+tabouret ;
+ Tablier en caoutchouc.

Technique de l’épisiotomie :

1-l’episiotomie

  • raser et nettoyer la femme si ce n’est pas déjà fait ;
  • désinfecter au dakin ou au mercryl dilue la région perinéo vulvaire ;
  • pratiquer l’épisiotomie pendant un effort expulsif ;
  • refouler le rectum vers le bas en introduisant l’index et le médius de la main gauche entre la présentation et la paroi vaginale ;
  • sectionner, la peau, la muqueuse et le muscle pubo-rectal à l’aide de ciseaux bien affûtés à pointe mousse et à lame suffisamment longue (5cm) ;
  • la section doit suivre une ligne oblique de dedans en dehors à 45°, en partant de la fourchette vulvaire (ligne médiane)

2-apres la délivrance :

  • changer le bassin par un autre propre et désinfecté si possible,
  • Nettoyer, désinfecter la région anovulaire ;
  • Pratiquer une révision utérine si elle doit être faite ;
  • Mettre la femme en position gynécologique ;
  • Toilette vulvo périnéale  à l’aide d’un antiseptise ;
  • Désinfecter la peau autour de l’épisiotomie.

dimanche 30 décembre 2012

L’épisiotomie :


Définition :

L’épisiotomie  est une opération chirurgicale qui consiste à sectionner le périnée en partant de la comissure postérieure de la vulve .elle a pour but  d’agrandir l’orifice vulvaire, au moment du dégagement pour permettre :
  • une extraction  plus rapide de l’enfant.
  • D’éviter les déchirures périnéales plus complexes à la mère.

Indications :

L’épisiotomie est pratiquée le plus souvent chez la primipare et en cas de périnée cicatriciel dans les cas suivantes :

1-les indications fœtales.

  • souffrance fœtale lors du dégagement ;
  • accouchement du prématuré ;
  • tête trop grosse ou trop ossifiée ;
  • dégagement en occiputo -sacré (O.S   ) ,face en mento postérieur
  • présentation du siège ;
  • dystocie des épaules ;

2-les indications maternelles.

  • vulve étroite ;
  • Atrésie du périnée ;
  • Périnée long (7cm) ;
  • Peinée court mal étoffé ;
  • Périnée tendu des luxées,
  • Peinée rigide, infecté, oedémacié.

3-temps complémentaire de certaines interventions


Conditions :

  • dans les présentations céphaliques
           + Période d’expulsion, tete sur le périnée ou périnée distendu par la présentation.
  • dans la présentions  du siège
          + Lorsqu’ il prend contact avec le périnée

samedi 29 décembre 2012

La suite la sonde a demeure

Technique :

  • comme pour le sondage vésical .chez la femme : si l’on utilise la sonde  de pezzer ou de Malécot , la tendre sur la sonde cannelée pour effacer le renflement et permettre son introduction .lorsque la sonde est en place ,retirer doucement  la sonde cannelée.
  • Fixation de la sonde :
    +   Pour les sondes à ballonnets : gonfler le ballonnet en introduisant 10ml d’eau distillée.
    + Pour les autres sondes : les fixer avec du sparadraps : chez la femme, fixer la sonde sur la face interne de la cuisse.

  • recueil des urines : la sonde à demeure peut être :
-         fermée par un fosset stérile :
+ Lorsque le drainage continu n’est pas nécessaire.
+lors du contrôle du volume  et de la composition des urines dans un temps donnée.
+cas d’intervention sur le périnée.
Le recueil des urines se fera toutes les 3 heures ou plus souvent si nécessaire :
-enlever le fosset, ne pas le souiller.
-recueillir l’urine dans  un  verre ou un haricot.
-veiller à ne pas souiller l’extrémité de la sonde.
-remettre le fosset.
-ouverte et reliée à un sac à urines stérile :
   -ce réservoir à urines est en matière plastique à usage unique. il  est gradué, permettant, de contrôler le volume des urines.
   -il  est suspendu au rebord du lit : toujours être à un niveau inférieur à la vessie pour éviter le reflux.
    -ce réservoir à urines est changé chaque jour.

La surveillance :

La surveillance d’une sonde à demeure est importante car il faut prévenir l’infection.
Il faut surveiller :
  • Les urines :

-Aspect et odeur ;
           +des urines troubles et fétides indiquent une pyurie.
           +des urines hémorragiques peuvent signaler une irritation vésicale.
-Quantité :
          +Le volume de la diurèse sera noté chaque jour sur la feuille de température.
          +surveiller le débit : un ralentissement peut traduire une obstruction de la sonde.
-examen cytobactériologique :
- Il peut être demandé régulièrement.
  • La sonde :
Sa position :
-Le malade ne doit pas uriner dehors de la sonde.
-sinon vérifier la position de la sonde, l’état du ballonne
Sa perméabilités : la sonde peut s’obstruer.
L’état général du malade : une hyperthermie avec frissons peut être causée par une infection urinaire.
Soins spéciaux :
  • veillez à la propreté de la sonde.
  • Changer les tous les 5 jours chez le malade alité tous les 15jours environ si le malade se lève.
  • Un lavage de vessie sera fait :
      +à titre préventif de l’infection tous les tous les deux jours.
      + À titre  curatif tous les jours.

NB : une sonde à demeure demande une grande asepsie pour éviter l’infection.

vendredi 28 décembre 2012

La sonde a demeure :


Définitions :

C’est  une sonde vésicale. Introduite par l’urètre pouvant être laisse demeure dans la vessie.
 

Indications :

  • Pour assurer une évacuation continue :


                      + Mise au repos de la vessie, après suture.
                     + Drainage d’une vessie infectée.
                     + Pour éviter des sondages répétés.

  • Contrôle fréquent du volume et de la composition des urines : coma, diabétique, rééquilibration.
  • Rétention chronique.
  • Pour éviter la souillure par les urines : malade incontinent
  • Intervention sur le périnée.
 Contre indication :

Celles du sondage.

Matériel :

Il est  de même que pour le sondage, seule différé la sonde :
  • pour la femme, la sonde de pezzer, de malécot, sonde à ballonnet de folley.
  • Pour l’homme, sonde de Nélaton, de Marion, sonde à ballonnet de la sonde de folley.
  • Prévenir de plus :

              + Une sonde cannelée pour introduire la sonde de malécot et pezzer, une seringue  et de l’eau distillée 10ml pour gonfler le ballonnet  de la sonde de folley.
             + Du sparadrap pour fixer la sonde.

jeudi 27 décembre 2012

La suite le sondage vésical

Technique :

Elle comporte plusieurs temps et elle est légèrement différente chez l’homme et la femme

Chez la femme :
  • toilette des organes génitaux (déjà vue).
  • Désinfection soigneuse de la vulve :
+ saisir avec la main une compresse imbibée de dakin ou cetavlon ou bétadine passer sur les grandes lèvres, de haut en bas.
+  prendre une autre compresse, la passer sur les petites lèvres, en maintenant les grandes lèvres ouvertes.
+ ouvrir les petites lèvres en les maintenant d’une main, passer une compresse à l’intérieur désinfecter le méat urinaire.
+ poser une compresse imbibée d’antiseptique au niveau du méat urinaire entre les petites lèvres.
Chaque compresse doit être passée une seule fois et toujours de haut en bas.
  • introduire de la sonde :
+  prendre la sonde avec une compresse sans toucher aux extrémités.
+ introduire la sonde doucement, bequille en l’air, en remontant.
+ L’enfoncer de 4cm environ .ne jamais forcer.
+ En cas défaut d’asepsie ou de fausse route (sonde dans le vagin) changer de sonde.
  • écoulement de l’urine :
+ Des que le sonde est dans la vessie, l’urine s’écoule.
  • pour un prélèvement cyto :
+  laisser s’écoule le premier jet dans le haricot. faire attention que la sonde ne touche pas le haricot .
+recueillir les urines dans le tube stériles en prélevant au début et à la fin du sondage.
  • pour l’étude du résidu :
+ recueillir toute l’urine qui s’écoule dans le haricot, mesurer exactement le volume, l’inscrire sur la feuille de température.
  • pour une instillation :
+  Après l’écoulement de l’urine, injecter lentement à l’aide de la seringue de Bonneau la solution médicamenteuse (solution de nitrate d’argent, d’antibiotiques, d’hémostatiques)

  • pour une évacuation en cas de rétention :
+ éviter  un débit trop rapide : pincer légèrement la sonde.
+ Ne pas vider totalement la vessie, surtout si le volume d’urines est supérieur à 500ml.une décompression trop brutale et trop importante peut provoquer une hémorragie «a vacuo »
  • ablation de la sonde :
+ pincer la sonde : pour éviter que l’urine stagne dans l’urètre, provoquant la sensation désagréable du besoin d’uriner.     

Incidents et accidents :
  • l’inflammation de l’urètre :
+ Résultat du traumatisme  causé par le sondage (surtout en cas  de sondage répété)
+ Se révélant par une gène à la miction.

+ Des signes locaux : dysurie, pollakiurie, pyurie.
+des signes généraux : clochet  thermique à 40 °, frisson.
  • une hémorragie :
+  Urétrorragie chez l’homme par suite  de fausse  route et de traumatisme de l’urètre.
+ Hémorragie vésicale, si l’évacuation a été trop rapide, lors d’une rétention d’urines.

mercredi 26 décembre 2012

Le sondage vésical


Définitions :

C’est l’introduction d’une sonde dans la vessie par l’urètre.

 Indications :

  • dans un but évacuateur :
- En cas de rétention :
+ Mécanique : congestion tumorale de la prostate ; rétroversion utérine.
+ Réflexe : post-opératoire, après un accouchement par lésion.
-         avant une intervention sur le petit bassin (ex : hystérectomie).
-         Avant un accouchement.
  • dans un but thérapeutique :
+ Lavage vésical pour prévenir ou traiter une cystite.
+ Instillation vésicale
  • dans  un but diagnostique :
+ Prélèvement aseptique d’urines en vue d’un examen cytobactériologique.
+ recherche et mesure  d’un résidu dans les retentions chroniques.

Contre indications :

Deux contre indications formelles :
  • la rupture traumatique de l’urètre chez l’homme diagnostiquée par
+ Des signes de rétention aigue d’urine.
+une métrorragie.
  • l’urétrite aigue suppurante, car il y a risque de propagation de l’infection à la vessie.

Préparation du matériel :

Les sondes :

  • à usage multiple en caoutchouc ou en latex stérilisés à l’autoclave ou au formol (les rincer à l’eau stérile ou au sérum physiologique  avant  l’usage)
  • à usage unique, livrée stériles sous sachet plastique.
Pour la femme :
  • sonde de Nélaton, 15 à 20cm de long, droite béquille à l’extrémité.
  • Sonde de Foley (actuellement)
Pour l’homme :

 30à 40cm de long, béquillée, sonde de Marion, double béquillée, à bout olivaire.
Le matériel pour l’asepsie :
  • l’asepsie doit être rigoureuse car la vessie est un milieu aseptique et doit le rester.
  • 5 compresses stériles dans un plateau stérile.
Antiseptiques : alcool, mercryl.
  • lubrifiant : huile stérile chez l’homme.
  • champs et gant stériles : obligatoire chez l’homme, mais non indispensable chez la femme.
Matériel pour les prélèvements :
  • tubes stériles pour l’envoi au laboratoire avec étiquette et bon de laboratoire
  • bocal à urines, en cas de rétention.

Le matériel accessoire :

  • le nécessaire pour la toilette des organes génitaux externes.
  • alèze de protection, bassin, haricot.
  • Prévoir un bon éclairage.

Préparation du malade :

  • le prévenir du soin qui va être fait, lui demander de ne pas uriner si le sondage est fait en vue d’un prélèvement.
  • Garnir le lit avec l’alèze.
  • Installer le malade en décubitus dorsal (avec un oreiller si besoin les jambes fléchies et écartées).le bassin peut être placé sous le siège spécialement chez la femme.

mardi 25 décembre 2012

La suite de la grande extraction du siège :


Technique :

Normalement la grande extraction du siège doit être faite du bloc opératoire
  • patiente en position gynécologique ;
  • vessie évacuée
  • anesthésie  générale ;
  • vérification du diagnostic et de l’état du périnée,
  • l’opération doit être menée lentement entrecoupée de pauses qui permettent à l’utérus de reprendra sa souplesse (l’extraction hative favorise le flux du sang du fœtus vers son encéphale ce qui multiple le risque l’hémorragie cérébro méningée ;
la grande extraction s’effectue en 4 temps :
Première temps : abaissement d’un pied

Siége complet :

  • introduire la main dans l’utérus et saisir le pied qu’elle trouve  le plus facilement, les deux pied si elle les trouve aisément ;
  • exercer une traction douce et amener le pieds à la vulve, puis les jambes puis le genou.

Siège décomplété :

  • introduire la main jusqu’au fond utérin ;
  • saisir le pied et l’amener à la vulve ;
deuxième temps : accouchement du siège

  • saisir la cuisse par l’intermédiaire d’un champ stérile, une fois le genou à la vulve ;
  • orienter le diamètre bitrochanterien dans un diamètre oblique du bassin en imprimant  au membre inférieur un mouvement de rotation ;
  • tirer en bas, le fœtus tourne de lui même, le dos en avant,
  • suivre ce mouvement sans le contrarier ;
  • au moment du dégagement, orienter le bitrochonterien dans le diamètre  antéro postérieur du détroit inférieur ; le périnée étant alors distendu, c’est le moment de pratique une épisiotomie surtout chez la primipare ;
  • dégager la hanche antérieure en tirant en bas, ensuite horizontalement,  puis vers le haut ;
  • dégager la hanche postérieure, l’autre membre inférieur est alors dégagé.

Troisième temps : accouchement des épaules.

  • la traction est faite sur le bassin du fœtus entouré d’un champ, elle est dirigée vers le bas pour obtenir, engager puis descendre les épaules ;
  •  le dégagement  des épaules est fait selon le diamètre antéropostérieur.
Quatre temps : accouchement de la tête dernière.

  • la tête s’est engagée spontanément en même temps que les épaules se dégageaient, l’extraction de la tête dernière s’effectue habituellement par la manœuvre de mauriceau, quelque fois par l’application de forceps au détroit inférieur.
  • L’engagement de la tête dernière n’offre pas de difficulté lorsque le fœtus est de poids normal.

Complications :

  • rupture utérine ;
  • souffrance fœtale aigue ;
  • fracture du fémur et de l’humérus du fœtus ;
  • relèvement des bras ;
  • paralysie du plexus brachial ;
  • rétention de la tête dernière.

Rôle du sage femme.
  • préparation du matériel pour :
+ Révision utérine ;
+ Réanimation du nouveau-né.
  • préparation psychophysique :
         + rassurer la femme ;
         +Lui expliquer ce qui va être fait ;
         +La raser, la nettoyer et la sonde ;
         +la mettre en position gynécologique ;
        +vérifier l’état du fœtus et de l’utérus ;
        +prendre un abord veineux 
        +appel l’anesthésiste et le réanimateur ;
  • pendant la manœuvre :
+  collaborer avec le praticien à l’extraction du fœtus ;
+collaborer à la réanimation du nouveau-né ;
+examiner le nouveau-né à la recherche d’un traumatisme ;
+injecter la vitamine K1 ;
  • après la manœuvre.
+ surveiller le temps de repos utérine (globe de sécurité, et saignement, état général T.A et pouls ;)
+pratiquer la délivrance et la révision utérine ;
+reprendre l’épisiotomie ;
+Surveiller l’accouchée et le nouveau-né

lundi 24 décembre 2012

La grande extraction du siège



Définition :

C’est une manœuvre obstétrical qui consiste à saisir manuellement les pieds de l’enfant en intra utérin pour l’extraire artificiellement par voie .elle n’est entreprise que sur bassin normal.

Indications :

  • l’extraction du 2eme jumeau quand l’état du fœtus impose une terminaison rapide de l’accouchement.
  • Souffrance fœtale aigue au moment de l’expulsion (toute les conditions obstétricales étant réunies).

Contre indications :

  • disproportion foeto pelvienne ;
  • rétraction utérine ;
  • bassin rétréci ;
  • tête défléchie ;
  • grossesse gémellaire (el première en siège, deuxième céphalique) ;
  • macrocosme ;
  • hauteur utérine ;
  • hydrocéphalie ;
  • oligo amnios.

Conditions :

  • dilatation complète ;
  • poche des eaux rompues ;
  • bassin normal ;
  • mains expérimentées.

Matériel :

  • matériel pour :
                        +Accouchement ;
                        + Épisiotomie ;
                        + Réanimation du nouveau-né ;
                        + Révision utérine ;

dimanche 23 décembre 2012

La suite de la version par manœuvre externe :



Matériel :

  • matériel pour accouchement ;
  • matériel de contention :
     +2 billots
     +serviette ;
  • stéthoscope obstétrical ;

Technique :

1-examens et investigations à la version :

  • examen général (pouls, T.A)
  • examen obstétrical
Un examen clinique minutieux doit s’assurer de l’absence de contre indications et préciser le type de la présentation par rapport au détroit supérieur.
  • échographie et ou contenu utérin qui précise :
 +  La position ;
+la présentation ;
+ L’inexistence de latérocidence et de procubitus ;
+ L’inexistence de placenta praevia ;
+ L’inexistence d’une malformation fœtale ;
2- préparation de la femme

  • préparation psychologique ;
  • préparation physique : évacuation de la vessie et du rectum
  • perfusion de bêtamimétique sur prescription médicale.

3-la version elle-même

La femme après évacuation de la vessie et du rectum, est allongée sur le dos  sur une serviette, tête à plat, membres inférieurs demi fléchis.

  • pratiquée sans anesthésie la version doit demeure indolore, toute douleurs doit la faire cesser.
  • Talquer le dos et l’abdomen
  • Demander à la femme de respirer calmement
a-      dans la présentation de l’épaule
Une main de l’opérateur appuie sur la tête fœtale, l’autre refoule le siège, en les mobilisant dans le sens de la flexion du fœtus .on amène ainsi, par le plus court chemin au détroit supérieur  soit la tête soit le siège du fœtus, l’autre pole se  plaçant  dans le fond utérin .
b-      dans  la présentation du siège.
L’opération est plus difficile et plus aléatoire chez la primipare, elle comporte deux temps :
1-     la mobilisation du siège que l’on commence par déloger de l’air du détroit supérieur pour l’amener dans une fosse iliaque, manœuvre devant être soutenue, souvent infructueuse dans les utérus mal étoffés.
2-     La mutation proprement dite :
On est ramené au cas précédant de la présentation de l’épaule. Les deux mains agissent ensemble sur chaque pole, dans le sens de la flexion du fœtus. Mais si la tête s’abaisse facilement, l’évolution du siège est souvent plus pénible.
Lorsque la version a réussi, maintenir le fœtus dans sa nouvelle position au moyen des épingles de sûreté ou tout autre bandage, contrôler la position du fœtus et les B.C.F.

 Complications :

  • souffrance fœtale aigue ;
  • hématome rétro placentaire ;
  • décollement placentaire ;
  • rupture prématurée des membranes ;
  • rupture utérine ;
  • déclenchement du travail ;

 Le respect des contre indications et du protocole opératoire rend ces complications exceptionnelles.

 La femme doit être maintenue sous surveillance pendant 24 H  

Rôle de sage femme :
  • préparer le matériel nécessaire à la réalisation de la version;
  • faire  uriner la femme  ou la sonder ;
  • vider le rectum
  • prendre  la tension artérielle  et le pouls ;
  •  pratiquer l’examen obstétrical ;
  • Poser la perfusion de bêtas mimétiques sur prescription médicale ;
  • pratiquer la version par manœuvre externe ; ou participer avec le médecin à sa réalisation ;
  • Contrôler les B.C.F
  • Surveiller la femme .

samedi 22 décembre 2012

La version par manoeuvre externe


Définition :

C’est une manipulation obstétricale exécutée par les mains de l’opérateur placées sur l’abdomen de la gestante .elle consiste à transformer une présentation  en une autre plus favorable .habituellement la tête, parfois  le siège.

Indications :

  • présentation du siège, fœtus unique  chez la multipare,
  •  position transverse  ou oblique chez la multipare pendant la grossesse ou parfois encore au début du travail si l’oeuf n’est pas ouvert et si les conditions sont réunies.

Contre indications :

1-contre indications absolues :

  • primiparité,
  • bassin rétréci ;
  • utérus cicatriciel ;
  • disproportion foeto pelvienne ;
  • placenta praevia ;
  • souffrance fœtale ;
  • grossesse gémellaire ;
  • oligo amnios ;
  • malformations fœtales ;

2-contre indications relatives :


Conditions :

  • échographie ou radio du contenu utérin ;
  • grossesse à terme ;
  •  utérus relâché,
  • Pas d’obstacle à l’accouchement par voie basse ;
  • Bruits du cœur fœtaux normaux ;
  • Surveillance de l’état materno fœtal (avant et après la version)

vendredi 21 décembre 2012

La version par manœuvre interne :


Définition :

C’est la manœuvre obstétrical intra utérine qui consiste à transformer une position transverse ou oblique en présentation du siège et réaliser par la suite une grande extraction du siège.
Indication :

Position transverse ou oblique pendant le travail
Contre indication :

  • dilatation incomplète ;
  • utérus rétracté ;
  •   rétréci ;
  • macrosomie.

Conditions :

  • dilatation ;
  • Membranes intactes ;
  • Utérus bien relâché ;
  • Bassin normal ;
  • Enfant de poids normal ;
  • Anesthésie générale ;
  • Etablissement préalable d’un bon diagnostic.
Matériel :
  • champs stériles ;
  • matériel pour accouchement ;
              +pour épisiotomie ;
              +pour la réanimation du nouveau-né
  • gants stériles pour la délivrance artificielle et la révision utérine
Technique :

Pour réaliser cette technique dans de bonnes conditions, il est impératif de :
  • exécuter l’opération en milieu hospitalier ;
  •  être bien installé, bien servi et bien aidé ;
  • Avoir un champ opératoire aseptique ;
  • Disposer d’une anesthésie de qualité.

 La manœuvre :
  • la femme est placée en position gynécologique.
  • L’asepsie doit être rigoureuse (désinfection vulvo vaginale+ gants stériles)
  • Apres la rupture artificielle des membranes, la main droite de l’opérateur est introduite dans la cavité utérine pour chercher  un pied du fœtus (le plus accessible)
  • L’autre main dont l’action est essentielle, par-dessus du champ stérile, empaume le fond  utérin, l’abaisse pour amener les pieds vers la main utérine.
  • Traction douce sur le pied qu’on ramène à la vulve et de lui-même le foetus se verticalise en présentation  du siège, si la traction sur le pied reste sans résultat, il est nécessaire d’aller cherche l’autre pied.
  •  L’évolution doit donc amener la tête fœtale dans le fond utérine, le siège en bas, les genoux à la vulve, les pieds hors  les voies génitales.
  • la manœuvre est immédiatement suivie par une grande extraction du siège .
Après accouchement :
Délivrance artificielle + révision utérine pour :
  • évacuer l’utérus
  • vérifier l’intégrité des voies génitales maternelles particulièrement le segment inférieur.

Complications :

  • procidence d’une main ou du cordon
  • rupture utérine (se méfier des versions par manœuvre interne trop faciles) ;
  • rétraction utérine.

 Rôle du sage femme :

  • préparer le matériel nécessaire à l’accouchement et à la réanimation du  nouveau-né.
  • Préparer psychologique la femme pouls tension artérielle ;
  •  Placer la perfusion ;
  • Installer  la femme en position gynécologique
  • Faire toilette et  sondage ;
  •  Préparer l’éclairage,
  • Participer à la manœuvre ;
  • Faire délivrance artificielle + révision utérine pour vérifier l’intégrité des voies génitales maternelles ;
  • Reprendre l’épisiotomie ;
  • Administre l’antibiothérapie (obligatoire)
  • Surveiller l’accouchée et le nouveau-né dans les suites de couche.

jeudi 20 décembre 2012

suite de la césarienne


Préparation du matériel :

1-      même que pour une laparotomie :

  • habillement,
  • matériel à pansement ;
  • boite de césarienne composée de :
   +6 fixes champs de doyens ;
   + Une  manche de bistouri avec la lame n 23 ;
   +1 écarteur de richard ;
   + 1 écarteur de faraboufœuf, 1 paire de harthman ;
   +4  paires de Kocher ;
  +3  paires de ciseaux : 1 pour le placenta, 1 droite et 1 courbe
  +4  pinces  anatomiques avec et sans griffes ;
  +5 pinces de péans ;
  +6 pinces en cœur
  + 2 portes aiguilles,
 + Stéthoscope de pinard ;
 + Une pince  à pansement ;
 + Tambour de compresses
 + Tambour de champ (4petits champs, champs pour couvrir le champ opertaoire et la table pour le matériel)
 + Bistouri électrique ;
 + Sonde vésicale et pochetteturine,
 + Fil de soie ou ercedex (n 2, n1/0)
 +fil de cat. Gut chrome ()
 +aiguilles, seringues, différentes drogues, tubulures,
 +sérum salé et glucosé ;

2-preparation du matériel pour réanimation du nouveau-né et avertir le réanimateur ou pédiatre

3-preparer le nécessaire pour prélèvement de sang chez le nouveau-né s’il a incompatibilité  sanguine foeto-maternelle ;

4-l’anesthésiste s’occupe  de tout ce qui est de son ressort :
Exemple : 02, anesthésie, prise d’une veine pose d’une perfusion etc. ;

5-l’equipe chirurgicale est généralement composée de :

  • un aide chirurgien gynécologue ;
  • un aide chirurgien gynécologue ;
  • un panseur ;
  • un anesthésiste ;
  • un réanimateur.

Technique :

La césarienne est réalisée en dix temps résumés comme suit :
  • les champs de bordure étant mis en place, la césarienne se fait par une incision  transversale dite de PFANNENSTIEL (esthétique contre indiqué en cas d’urgence) ;
  • incision transversale aux ciseaux du péritoine presegmentaire et son décollement ;
  • extraction de l’enfant après ouverture de l’œuf et aspiration niotique  , section du cordon , le confier à l’aide , perfusion de syntocinon pour assurer une rétraction utérine ;
  • après un temps d’arrêt, extraction du placenta par délivrance  artificielle expression utérine à travers le champ abdominal et extraction par l’orifice de hystérotomie ; délivrance est toujours suivie d’une révision utérine ;
  • suture du segment inférieur avec du cat   gut, chromé n 2 en un seul plan
  • suture du péritoine avec du cat gut n 0
  • extraction des champs  abdominaux, leur recomptage ;
 Toilette du péritoine, extraction des valves ou écarteur ;

  • fermeture de la paroi qu cat gut chromé et la soie en 3 plans sans urainage

 Les suites  opératoires :

A-    Suites opératoire simples : le lever doit être  précoce des le  lendemain de l’intervention ;
+ L’alimentation ne sera reprise qu’après émission  des gaz ;
+ Le pansement est généralement ouvert le 3eme jour et refait  un jour sur deux
+ la moitie des fils est enlevée en  règle générale, le 6eme -7eme jour selon l’état de la plaie et cicatrisation, le reste est enlevé le 7eme -8eme jour.

B-    l’accouchée césarisée fera l’objet de la même surveillance qu’après un accouchement normal (voir élément de surveillance de l’accouchée).

C-la sage-femme doit signaler en cas de leur présence les éléments :

  • l’hémorragie ;
  • l’hyper ou hypothermie ;
  • l’hyper ou hypotension artérielle ;
  • tachycardie
  • rétention d’urine ou au contraire incontinence, urine mêle au sang, aux selles ;
  • douleurs pelviennes excessives ;
  • douleurs des membranes inférieures ;
  • lochies fétides
  • utérus mou et douloureux ;
constipation, ballonnement etc.